Ferme d’Esclaye

Ferme d'Esclaye

Les parents : Jean-Claude & Marie-Hélène. Les enfants : Marc-André Jean-Philippe Anne-Laure.

Ils en vivent tous – Les parents et les enfants. C’est un peu contre-intuitif. Mais ils vivent tous du lait qu’ils produisent et qu’ils valorisent. En famille. En croyant. Et en persévérant. Pour montrer que c’est possible. Que ça fait sens. Que ça a du goût. Celui de la paysannerie familiale.

On essaye d'être plus catholiques que le Pape. On fait vraiment tout pour que notre modèle de production soit cohérent.
Les trois enfants

En un tour de roue

Une transmission

En 2008, Jean-Claude (le papa) produisait avec de moins en moins d’intrants chimiques. Pourquoi 2008 ? Parce que c’est le moment où, après des études en agronomie, Marc-André
Henin reprend la ferme familiale transmise
de père en fils depuis 4 générations. Et, ensemble, ils décident de passer en bio. En même temps que la crise du lait, qui a sans doute été un catalyseur.

En avant

Jean-Philippe et Anne-Laure rejoignent la bande. Et décident de tout faire pour vivre de la production de la Ferme. En professionnalisant la production de fromage. Et en tentant de tout vendre en circuit court. Plusieurs métiers pour une famille diversifiée. Mais déterminée à y arriver !

En plus plus vers l'autonomie et le respect

  • Leurs vaches (Holstein et Montbéliarde) pâturent sur 83 ha reconvertis en bio depuis 2009. Leur alimentation est composée à 90% d’herbe et 10% de céréales cultivées en partenariat avec un voisin.
    • Les vaches pâturent entre 7 et 8 mois par an.
    • 30 hectares en zone Natura.
    • Quelques hectares sont dédiés à la production de céréales panifiables.
  • La Ferme est labellisée Nature & Progrès.
  • Le meilleur lait toute l’année dans vos fromages
    • Faire vêler toutes ses vaches laitières en même temps pour qu’elles soient coordonnées avec la pousse de l’herbe, une nouvelle méthode pratiquée à la Ferme d’Esclaye.
      • Avant, c’était 80 et 90 vêlages étalés sur les douze mois de l’année.
      • Depuis 2022, tous les vêlages sont concentrés de janvier à mars.
      • Le fait de les faire vêler en février et en mars permet qu’elles aient toutes leur pic de production, donc là où elles produisent le plus de lait, qui va correspondre avec la mise à l’herbe.
        • Une méthode qui présente plusieurs avantages :
          • une charge de travail mieux répartie sur l’année: il n’est plus nécessaire de couper de l’herbe plusieurs fois par an pour assurer des stocks de fourrages,
          • une économie au niveau de l’achat de nourriture pour le bétail,
          • et un impact positif sur l’environnement, puisque la diminution du nombre de coupes d’herbes permet à la biodiversité de s’exprimer.

Coordonnées​

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