Luc Lefèvre

Luc Lefèvre

Tout en plein air – Luc est engagé et il l’a toujours été. Il a toujours décidé de faire autrement. De tout faire pour vivre décemment de son métier, de sa passion. Suite à la rencontre de bouchers indépendants (puis de Paysans-Artisans), il a su fixer des prix justes. Pour lui, pour les bouchers, et pour ses consommateurs. Calmement, mais avec détermination, tout comme pour son élevage.

Il y a 2-3 mois d'hiver qui sont un peu plus durs. Mais il faut être un peu philosophe, et ça passe.
Luc

Vite dit.

De père en fils.

  • Luc exploite la ferme de Dorinne depuis 1998.  Il s’agit d’une ferme familiale qui se transmet de génération en génération.  Les parents de Luc y élevaient des blancs bleus sur 25 hectares de terre.  Quand Luc a repris la ferme, il a vendu les blancs bleus et a acheté des limousins, son élevage en compte désormais une trentaine. 
 
 

Par la suite.

  • Par la suite, il oriente progressivement son activité vers l’élevage de porcs.  Il élève maintenant 80 truies en plein air, 350 porcs sont en engraissement dont 60 en plein air.  Il dispose également d’un parc post-sevrage contenant environ 140 porcelets.  Il vend en moyenne 15 porcs gras par semaine dont un à Paysans-Artisans par l’intermédiaire de Christophe.

Tout un programme.

  • Naissance :
    • Insémination artificielle.
    • Les porcelets restent un mois avec leur mère, en cabane.
    • Luc élève exclusivement des porcs croisés Duroc, cette race de porc garantit une meilleure qualité de viande et est très appréciée du consommateur. Les porcs sont engraissés dans une porcherie avec litière biomaîtrisée.
  • Il travaille en plein air : les truies et porcelets courent dans les parcs. Il dispose d’une porcherie à litière biomaîtrisée : technique qui utilise une litière épaisse et produit dès lors peu d’odeur aux alentours.

    Travaille avec le Duroc, carcasse plus grasse mais qui assure une meilleure qualité de viande.

  • Alimentation : l’alimentation des porcs à l’engraissement est constituée à 75% de céréales, il limite l’apport de soja et assure qu’elle ne contient ni OGM ni déchets de l’industrie agro-alimentaire.

N’a pas de terres que pour produire les aliments. Et donc achète tout. Mais fait son propre mélange.

  • Il privilégie l’apport céréalier et minimise l’achat de soja. La nourriture des porcs à l’engraissement est garantie sans déchets de l’industrie agro-alimentaire et sans OGM.

  • Maladies :

    Il ne traite pas son élevage préventivement aux antibiotiques.  Il doit parfois traiter certains lots en cas d’actinobacillose (maladie propre au porc).

    Par ailleurs, il a mis au point un programme de vaccination. Ce programme lui permet de produire des vaccins spécifiques à son exploitation et de limiter dès lors l’utilisation d’antibiotique.

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