Bionana & Coopérative Asobacas

Coopérative Asobacas via Bionana

Coop’ Asobacas pour les plantations de bananes. Mickaël et Théo pour la murisserie.

Le grand petit monde de la Banane – Ce fruit le plus consommé au monde. Ce fruit au marché le plus cadenacé au monde. Nous avons pris notre trousseau de clés. Pour tenter de comprendre et de déverrouiller le marché. Pas si simple. Car les murisseries connaissent les importateurs qui verrouillent
l’approvisionnement. Mais en cherchant-cherchant, parlant-parlant. On a trouvé. Bionana. Cette petite murisserie qui bosse en direct d’une filière Bio et Equitable (depuis 1996 … des précurseurs !) de la République Dominicaine. Top. Top-là. Jusqu’à ce qu’on rêve (et qu’on le fasse) notre propre mûrisserie. Pour faire mûrir la filière de bananes guatémaltèques. Celle que Dimitri (Café Chorti) est en train de développer avec les producteurs de café. Qui plantent depuis toujours des bananiers entre chaque ligne de caféiers. D’une autre variété Olé. On a la/les banane(s).

Une "main" de bananes

Une république BIO

La République Dominicaine est le premier exportateur mondial de bananes biologiques depuis 20 ans (représente 55% des bananes bio dans le monde).

Mais le BIO dans le monde de la banane ne représente que 12%. Laissant le reste au conventionnel (et des pratiques terribles pour l’environnement … et les communautés locales).

En RD, les conditions climatiques sont quasi-parfaites : soleil des tropiques intense toute l’année, climat sec, et des rivières importantes comme le Mao ou le Yaque del Norte, tous proches pour une irrigation constante.

Ces bananes sont aussi les bananes plus certifiées équitables : en effet, les exploitations agricoles sont petites à moyennes, avec une économie à l’échelle humaine.

Persévérer et y arriver

  • La société Prodosa et son fondateur, Fulvio Pellegrini (le père) + Hilario (le fils), est pionnière dans la production des bananes biologiques depuis 1996 !
    • A deux, pour assurer un approvisionnement régulier. Et parce qu’ils étaient le fer de lance de la communauté
      locale. Ils ont fédéré une dizaine de (plus) petits producteurs au sein d’une Coopérative.
      C’est Cette Coopérative, l’Association Asobacas, qui s’occupe de l’exportation.

Comment ça se fait que c'est bien fait ?

Elles sont toutes de la variété Cavendish (quasiment la seule variété exportée au monde => mais nous travaillons avec Chorti pour intégrer une seconde variété à notre petite offre … !).

Notez qu’une maladie (la TR4) menace la survie de cette variété. Et ce, de la même façon qu’une maladie de ce type a, dans les années 60, terrassé l’ancienne variété Gros Michel qui
était alors aussi la seule variété exportée.

    • Cette maladie est considérée par tous les spécialistes comme une « banana killer ». À l’heure actuelle, aucune
      solution chimique et encore moins biologique n’est envisageable pour traiter ce champignon tellurique.

BIOLOGIQUE – CE QUI FAIT LA DIFFERENCE

  • Le passage à des produits agrochimiques certifiés et approuvés
  • L’élimination des plantes de compétition, des mauvaises herbes, des hôtes pour les ravageurs et les
    maladies et d’autres espèces dans la bananeraie
  • L’implantation de cultures telles que le cacao, les agrumes, la mangue, l’avocat et la goyave à côté des
    bananes.
  • Des cultures de couverture ont également été plantées.

EQUITABLE – CEUX QUI FONT LA DIFFERENCE

  • Ce projet a donné, et procure indépendance et sécurité financière à ces communautés rurales du Cibao et
    apporte des garanties aux travailleurs agricoles haïtiens. La forte variabilité saisonnière du prix des bananes
    et les réclamations qualité abusives, mettent en danger la stabilité financière des paysans. Cet aspect
    échappe à la vision du consommateur Européen qui de son côté accorde à ces bananes une haute valeur
    santé et éthique. Pour pallier ce dysfonctionnement du marché, FairTSA fixe une prime supplémentaire afin
    que les producteurs évitent des pertes sur leur récoltes. Cette mesure est combinée aux projets chiffrés de
    développement communautaires pour stabiliser ce modèle autant bio qu’équitable.
    • Une prime de US$ 1 par carton permet de rémunérer le producteur d’avantage (50 cts / carton) et de
      financer un budget social (50 cts / carton). Chaque année, ils
      fixent un budget social estimatif financé par cette prime figurant clairement dans toutes les factures
      des bananes bio + équitables. Ces bananes Équitables sont conditionnées avec un carton différent des bananes certifiées seulement bio. Cette prime au producteur représente 8% de ses revenus à
      l’année
    • Avec, pour objectifs :
      • Réduire les inégalités sociales et environnementales du commerce conventionnel
      • Donner aux agriculteurs la possibilité de décider plannings et décisions en transparence
      • Promouvoir l’égalité femmes hommes ; lutter contre la discrimination raciale, religieuse, etc.
      • Encadrer la vie des enfants, proscrire leur travail
      • Protéger l’environnement, interdire les OGM, promouvoir l’agriculture biologique
      • Investir en santé, sécurité alimentaire, éducation, culture et initiatives environnementales
      • Contribuer aux techniques d’agriculture biologique et aux pratiques post récolte
      • Réfléchir avec les travailleurs agricoles aux meilleurs usages de la prime social

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